L'armée birmane a pris le pouvoir ce lundi lors d'un coup d'Etat militaire après avoir arrêté la dirigeante élue Aung San Suu Kyi et plusieurs autres dirigeants de son parti, la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND). Le président, Win Myint, a également été arrêté tôt ce lundi matin. L'armée a déclaré qu'elle avait procédé à des détentions en réponse à une "fraude électorale", confiant le pouvoir au chef militaire Min Aung Hlaing et imposant l'état d'urgence pendant un an, selon un communiqué d'une chaîne de télévision appartenant à l'armée. "Nous avons entendu dire qu'elle est détenue à Naypyidaw [la capitale, NDLR], nous supposons que l'armée est en train d'organiser un coup d'État", a affirmé Myo Nyunt, le porte-parole de la LND. "Je veux dire à nos gens de ne pas répondre imprudemment et je veux qu'ils agissent conformément à la loi", a-t-il également lancé ajoutant qu'il s'attendait à être arrêté lui-même.
Gabriel Attal
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