Maud Brégeon, porte-parole LREM, était ce mardi matin au micro de Christophe Barbier dans l'émission "Le Barbier du matin" à 7h45 sur Radio J. La porte-parole de la majorité présidentielle est tout d’abord revenue sur le déplacement ce jour d’Emmanuel Macron en Haute-Vienne, à Oradour-sur-Glane. Une visite symbolique pour le devoir de mémoire de la Seconde Guerre Mondiale. « La mémoire de la Seconde Guerre Mondiale c’est primordial, surtout quand on voit une hausse des actes antisémites survenue ces dernières années. Ce déplacement ne répond pas à Eric Zemmour. Lorsque l’on confond le Général de Gaulle et le Maréchal Pétain, c’est qu’on n’a pas le goût de l’Histoire », a-t-elle déclaré.
Maud Brégeon a également réagi à la proposition de Valérie Pécresse « Un euro pour la ville, ce sera un euro pour la ruralité ». « Valérie Pécresse peut faire des promesses à tout va mais je ne sais pas ce que ça veut dire concrètement. Quand Emmanuel Macron a tout mis en œuvre sur le terrain pour résoudre le problème des déserts médicaux, ça c’est du concret », a-t-elle indiqué.
La candidature supposée mais toujours pas annoncée du Président de la république pour les élections présidentielles est au centre des discussions. Pour Maud Brégeon, « Cette candidature n’est pas un secret donc il n’y a pas d’intérêt de faire une déclaration solennelle, c’est un Président qui aime le contact avec les Français donc je ne serais pas étonnée de le voir faire une annonce de candidature à la volée, sans fioritures ».
Christiane Taubira a déclaré qu’elle était favorable à la vaccination obligatoire. Une prise de position tardive selon la porte-parole LREM. « Ce n’est pas trop tôt ! Elle a tenu un discours très ambigu sur la question, j’aurais aimé qu’elle le fasse avant, elle a six mois de retard », a affirmé Maud Brégeon.
Alexandra Senigou
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