Brice Hortefeux sur Radio J : "Le moindre signal de tolérance et de faiblesse est interprété par ceux qui pratiquent un prosélytisme islamisme violent"

Brice Hortefeux, député européen Les Républicains et ancien ministre de l'Intérieur, était ce mercredi matin au micro de Christophe  Barbier dans l'émission "Le Barbier du matin" à 7h45 sur Radio J.  Le Parisien révèle ce mercredi une grande enquête sur l’antisémitisme. Un juif sur deux témoigne avoir reçu des injures. 45 % des parents juifs conseillent à leurs enfants de taire leur religion. 18% disent que leur enfant a été agressé parce que juif. Un constat inquiétant qui résulte d’une mutation de l’antisémitisme à travers le temps, d’un  antisémitisme chrétien à un antisémitisme islamiste. « Il faut prendre des mesures implacables. Le moindre signal de tolérance et de faiblesse est interprété. Ceux qui sont  antisémites ou pratiquent un prosélytisme islamisme violent en profitent », a expliqué Brice Hortefeux.  

Brice Hortefeux est également revenu sur la candidature de Valérie Pécresse en  réaffirmant son soutien à la candidate de la droite aux élections présidentielles. « Le pouvoir d’achat diminue et va diminuer. Valérie Pécresse propose une augmentation de 10% des salaires jusqu’à un certain seuil. La politique d’Emmanuel Macron, c’est des chèques tout le temps. Mais nous avons un record abyssal de la dette. Chaque fois que Valérie Pécresse dit quelque chose, le président de la République prend quelques heures après une initiative identique. Supprimer 150 000 emplois publics comme le propose Valérie Pécresse, c’est une diminution de 1%, ce n’est pas la hache », a-t-il déclaré.

Pour l’ancien ministre de l'Intérieur et député européen Les Républicains, « La dimension présidentielle de Pécresse : C’est la différence entre le café et l’infusion. Il faut le temps que cela  infuse. Pour gagner la course, elle doit courir sur ses deux jambes : une jambe régalienne, la sécurité, la justice, l’immigration et l’autre jambe, qui remet de l’ordre dans les comptes publics tout en pensant au pouvoir d’achat ».

Alexandra Senigou