Jean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée Nationale, était au micro de Christophe Barbier ce jeudi matin à 7h45 dans l'émission "Le Barbier du matin" sur Radio J.
À l’occasion du 77ème anniversaire de la libération d'Auschwitz, le Premier ministre Jean Castex, accompagné des ministres de l’Intérieur et de la Culture, se rend ce jeudi dans l’ancien camp d’extermination pour une journée de commémoration de la Shoah. Un déplacement à teneur extrêmement symbolique. « Auschwitz n’est pas un événement qui a eu lieu, c’est un événement qui dure. C’est un passé qui ne passe pas, c’est un passé qui commande encore aujourd’hui l’essentiel de ce que nous faisons. Auschwitz est une page qu’on ne peut pas tourner », a déclaré Jean-Louis Bourlanges.
Washington a mis en garde mercredi contre les conséquences mondiales d’une attaque russe en Ukraine. Pour le président de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée Nationale, « Les Russes proposent d’interdire à des gens d’entrer dans l’OTAN. C’est une atteinte caractérisée à la souveraineté des Etats. Il faut avoir une bonne dose de mauvaise foi pour considérer que l’Union européenne menace qui que ce soit », a-t-il indiqué.
« Ce qui est vraiment dangereux, c’est que Poutine s’est mis dans une situation où il faut faire quelque chose pour ne pas perdre la face. Il est envisageable de donner des garanties sur l’indépendance de l’Ukraine en échange d’un statut de neutralité. En ce qui concerne la dépendance au gaz, elle frappe aussi les Russes. Nous, nous achetons, les Russes ont besoin de vendre. Ce qui unit Poutine et ses amis, c’est le refus des valeurs qui sont les nôtres: démocratie et liberté », a-t-il affirmé.
Alexandra Senigou
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