A l'occasion de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de la Shoah Emmanuel Macron a ravivé jeudi soir la flamme sous l'Arc de Triomphe à Paris. Il est le premier Président à participer à cette cérémonie annuelle organisée par l'Union des déportés d'Auschwitz. Emmanuel Macron était en présence de deux rescapés de la Shoah : Esther Senot, déportée à l'âge de 15 ans en septembre 1943, et Victor Perahia, déporté à Bergen-Belsen. Accompagné de Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée chargée de la mémoire et des anciens combattants, le président de la république a également rendu hommage à Raphaël Esrail, le président de l'UDA, mort samedi à 96 ans.
Dans une vidéo publiée jeudi par l'Elysée, Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité de "ce travail de mémoire et d'humanisme" sur la Shoah. "Nous le devons en particulier aux jeunes générations : pour que jamais ne soit oubliée la mémoire de la Shoah, pour que jamais ne soit répétée l'atrocité de notre histoire, pour qu'aucun jeune Européen ne puisse l'ignorer" car "l'ignorer c'est prendre le risque de laisser certains faire réapparaitre les discours du pire, de laisser revenir les vents mauvais". Il a ajouté que des initiatives seront prises "dans les prochaines semaines", durant la présidence française du Conseil de l'UE, pour "lutter contre toutes les formes de discriminations et réaffirmer la spécificité de l'antisémitisme".
Et puis plus tôt dans la journée, le Premier ministre Jean Castex à l'occasion du 77e anniversaire de la libération des camps d'Auschwitz-Birkenau, a réaffirmé hier le "combat" que mène la France contre l'antisémitisme, mais aussi contre ceux qui "travestissent l'histoire" de la Shoah.
Toujours à l’occasion de la Journée internationale de commémoration de la Shoah, les larmes de Miki Levy le président de la Knesset en lisant le Kaddish, la prière juive de deuil, à la fin de son allocution devant le Bundestag. Miki Levy qui est entré hier dans l’histoire comme l’écrit le Times of Israël, en prononçant un discours en hébreu devant le Bundestag allemand pour marquer la Journée internationale de commémoration de la Shoah.Pendant son discours, Mikey Levy a noté qu’il parlait depuis l’endroit où la démocratie avait été subvertie pour le mal sous Adolf Hitler. « C’est ici que l’humanité a repoussé les limites du mal, l’endroit où la perte des valeurs a transformé un cadre démocratique en racisme et en tyrannie », a t-il affirmé. Mais il a fait aussi l’éloge de l’État allemand moderne pour avoir « prouvé, à chaque fois, son engagement éthique et historique en faveur de l’existence et de la sécurité de l’État israélien»
Laurence Kahn
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