Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l’Industrie, était ce mercredi matin au micro de Christophe Barbier à 7h45 dans l'émission "Le Barbier du matin" sur Radio J. Elle est tout d’abord revenue sur l’installation d’une gigafactory de batteries électriques dans le Nord annoncée par le président de la République. Un moyen de créer des emplois avec un objectif : atteindre un niveau de production suffisant pour pouvoir concurrencer sur la scène internationale. « 1200 emplois directs et jusqu’à 4000 indirects sur le site de Dunkerque avec la gigafactory. C’est énorme. Nous allons annoncer au niveau européen une stratégie autour des semi conducteurs pour doubler la production européenne. On est très fort en électronique de puissance et on peut avoir un rapport de force avec nos concurrents internationaux : 'Vous voulez mon électronique de puissance, vous allez me donner des semi conducteurs'", a-t-elle indiqué.
5,5 millions d’emplois industriels en 1980, 3,1 en 2021, chiffres d’Agnès Verdier Molinie dans son livre Le vrai état de la France, et sans vrai boom de la robotisation. Des chiffres qui posent la question d’un éventuel déclin français. "Il y a eu 30 ans de capitulation industrielle de nos prédécesseurs. Il faut appeler un chat un chat. Tous nos opposants qui ont été au pouvoir et nous donnent des leçons le font sourire. La baisse des impôts de production contre l’avis des présidents de région, Valérie Pécresse pour ne pas la nommer, permet de réinstaller des sites industriels", a expliqué Agnès Pannier-Runacher.
Alexandra Senigou
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.