Le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, a exclu mercredi la possibilité que l'État du Golfe normalise ses relations avec Israël. Al-Thani a déclaré au site d'information Axios dans une interview que bien que Doha ait précédemment maintenu des liens avec Israël "lorsqu'il y avait des perspectives de paix" avec les Palestiniens, elle "a perdu espoir" après la guerre de Gaza de 2008-2009.
Il a affirmé que le Qatar poursuivrait ce qu'il appelle sa "relation de travail" pour aider les Palestiniens, mais qu'il lui paraissait irréaliste de conclure un accord avec Israël comme les Emirats arabes unis ou Bahreïn "en l'absence d'un réel engagement en faveur d'une solution à deux États.
Le Qatar est également devenu un allié plus proche des États-Unis, le président Joe Biden ayant annoncé l'année dernière qu'il désignerait l'État du Golfe comme l'un des 17 principaux alliés non membres de l'OTAN, donnant au pays des avantages spéciaux en matière de commerce de défense et de coopération en matière de sécurité. Cette décision a été considérée par beaucoup comme un changement par rapport à l'administration de son prédécesseur, qui favorisait l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Gabriel Attal
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