Le chef de la police israélienne, Kobi Shabtai, a affirmé ce mardi qu'il n'y avait pas de surveillance excessive des civils et a insisté sur le fait qu'une première enquête n'avait révélé aucun acte répréhensible de la part de la police.
Le responsable, qui est en visite officielle aux Émirats arabes unis, a décidé d'écourter son voyage et de retourner en Israël plus tard mardi, à la suite des critiques publiques de son absence au milieu du scandale. Dans une lettre aux forces de police, Shabtai a écrit qu'une enquête sur les allégations récemment publiées était déjà en cours par le ministère de la Justice. Certains ministres, dont le ministre de la Justice Gideon Saar, ont indiqué publiquement mardi qu'ils soutiendraient une commission nationale d'enquête pour déterminer si la police a violé la loi et, dans l'affirmative, qui a donné l'ordre de surveiller les civils sans justification et autorité légales.
Kobi Shabtai a chargé des officiers supérieurs d'enquêter lundi sur les allégations faites par Calcalist, affirmant que la police surveillait les smartphones de civils qui n'étaient pas soupçonnés d'avoir commis des crimes, dont trois directeurs généraux de ministères, en utilisant le logiciel Pegasus de NSO.
Gabriel Attal
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