Alors que les efforts diplomatiques battent leur plein pour désamorcer la conflit entre Kiev et Moscou, les armées russe et bélarusse ont amorcé ce jeudi des manœuvres au Bélarus pour une dizaine de jours. Des exercices qui inquiètent : pour Paris, "tout nous laisse à penser que c'est un geste d'une grande violence, qui nous préoccupe", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, sur France-Inter. Il évoque des manœuvres « extrêmement massives" en particulier "aux frontières même de l'Ukraine".
La diplomatie s’agite elle tout azimut. Le chancelier allemand Olaf Scholz reçoit ce jeudi à Berlin les dirigeants des pays baltes, ex-républiques soviétiques membres de l'OTAN. Le Premier ministre britannique Boris Johnson se rend à Bruxelles où il rencontrera des responsables de l'OTAN avant de se rendre à Varsovie, sa ministre des Affaires étrangères est à Moscou.
Kiev évoque de son côté des « pressions psychologiques » et annonce le début de manœuvres militaires sur son territoire et son armée se tient en alerte.
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