Le professeur de Sciences politiques à l'université Bar Ilan de Tel Aviv, Ilan Greilsammer, était l'invité de Steve Nadjar dans le Grand Journal de Radio J ce lundi après-midi. Il est revenu sur le plan annoncé la semaine dernière par Naftali Bennett pour lutter contre la hausse des prix des matières premières et produits alimentaires. "Il faut voir qu'aussi bien le Premier ministre israélien, le ministre des Finances et les principaux responsables de l'économie, sont plutôt en faveur de la droite au point de vue économique et social, droite très libérale, très capitaliste. Les plans annoncés sont surtout macros au niveau de l'économie israélienne comme baisser les droits de douane, encourager la concurrence. Des mesures qui peuvent être importantes mais qui ne donneront leur effet sur le coût de la vie en Israël que dans plusieurs mois. Surtout, ce que les partis de gauche de la coalition ont souligné, c'est qu'il n 'y a pas de mesures en faveur des couches les plus défavorisées. L'une des choses les plus importantes serait de réévaluer le salaire minimum en Israël, de le porter par exemple à 40 shekels (10,8 euros) de l'heure. Actuellement il est de 30 shekels. Et surtout ne pas le bloquer alors que le reste des prix flambe. Il y a là une absence de mesures social-démocrate assez évidente dans ce plan Bennett-Liberman", a déclaré Ilan Greilsammer.
Gabriel Attal
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