Le chef de l'opposition et ancien Premier ministre Benyamin Netanyahou est sur le point d'avoir suffisamment de soutien pour le Likoud et ses alliés pour former un nouveau gouvernement si de nouvelles élections avaient lieu aujourd'hui, selon un sondage réalisé par Direct Polls et publié ce mardi. L'enquête d'opinion a révélé que si de nouvelles élections avaient lieu aujourd'hui, le Likoud gagnerait six sièges supplémentaires, passant de 30 mandats remportés lors des élections 2021 à 36 sièges au total, ce qui en fait non seulement le plus grand parti de la Knesset, mais plus de deux fois plus grand que son rival le plus proche. Yesh Atid, en revanche, conserverait ses 17 sièges – marquant une baisse de deux mandats depuis la précédente enquête Direct Polls menée fin novembre 2021. Parmi les partis orthodoxes, le Shas est resté stable à neuf sièges, tandis que le Judaïsme unifié de la Torah a conservé ses sept sièges.
La Liste arabe commune, qui compte actuellement six sièges, a gagné un siège, passant à sept mandats, reflétant les résultats de l'enquête de novembre. La Liste arabe unie, cependant, a perdu un siège par rapport à novembre, passant de six sièges à cinq. L'UAL a remporté quatre sièges en 2021, franchissant à peine le seuil électoral de 3,25 %. À gauche, le parti travailliste devrait conserver ses sept sièges, le Meretz tombant à cinq sièges.
L'alliance du Parti sioniste religieux avec Otzma Yehudit et Noam continue de gagner du terrain, passant de six sièges lors des élections de 2021 et de sept sièges lors du scrutin de novembre à huit sièges lors du sondage de mardi. Yamina, en revanche, a à peine franchi le seuil électoral avec quatre sièges, contre les sept remportés en 2021.
Yisrael Beytenu est tombé à six sièges lors du scrutin, alors que le parti Nouvel Espoir est de nouveau tombée sous le seuil électoral, ne recevant que 2,9% des suffrages exprimés dans le sondage.
Le bloc Netanyahou dans son ensemble a reçu un total de 60 sièges, soit un de moins que la majorité absolue, contre 50 sièges pour le bloc arabe de gauche et 10 sièges pour les partis de centre-droit alignés sur le gouvernement de coalition.
Gabriel Attal
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