Une série de mesures prises par le gouvernement ont conduit à la saisie de 103 millions de shekels provenant des fonds du terrorisme du Hamas, a déclaré mardi un responsable du Bureau national de lutte contre le financement du terrorisme d'Israël, Sagi Volkovitz, lors d'une conférence gouvernementale.
Son agence fait partie du ministère de la Défense. Volkovitz a donné des exemples complexes de groupes qui vendraient ou livreraient des marchandises au Hamas à Gaza pour contourner les réglementations bancaires, tandis qu'un bureau du Hamas apparemment déconnecté dans un pays étranger paierait quelque chose en retour avec lequel les régulateurs auraient du mal à établir un lien.
La conférence a principalement souligné le 20e anniversaire et le travail de l'Autorité israélienne d'interdiction du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme (IMPA) dirigée par Shlomit Wagman, mais elle a également réuni des responsables d'autres agences, notamment la police, le parquet et les tribunaux.
Wagman a indiqué que l'IMPA travaille avec la police, le parquet, les agences fiscales, mais aussi "avec le Mossad, le Shin Bet [Agence de sécurité israélienne] et d'autres agences d'une manière que je ne peux pas préciser", pour lutter contre le financement du terrorisme et le blanchiment d'argent.
Elle a précisé que l'IMPA aide les agences de renseignement et les forces de l'ordre à être en mesure de déclarer certains groupes comme des organisations terroristes en les aidant à relier les plans complexes et les points financiers des adversaires d'Israël.
"Notre adhésion au GAFI [Groupe d'action financière] a été considérée comme une difficulté pour l'Iran", car la République islamique a tenté, sans succès à ce jour, de retirer son nom de la liste noire économique de l'agence mondiale du GAFI, a-t-elle expliqué.
Gabriel Attal
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