Le Président, Emmanuel Macron, réunit ce lundi à 11h un nouveau conseil de défense, le quatrième en une semaine. C’est dans ce contexte tendu que des négociations entre la Russie et l’Ukraine sont évoquées près de la frontière au Bélarus. Mais aucune date ou modalité précise n’est avancée. En revanche, Vladimir Poutine a refusé la médiation de Naftali Bennett. La conversation téléphonique entre les deux dirigeants n’a donc débouché sur rien de concret. De son côté, l’ambassade d’Ukraine en Israël a quand même salué l’initiative de bonne volonté du gouvernement Bennett.
Conséquence de l’invasion russe de l’Ukraine, 368 000 réfugiés ont déjà fuit les combats. La moitié ont été accueillis en Pologne, ils arrivent en train ou en voiture, parfois même à pieds. D'autres pays frontaliers comme la Slovaquie et la Roumanie sont aussi un lieu de repli. Par ailleurs, 2 500 juifs ukrainiens ont déjà déposés des demandes d’alya pour immigrer en Israël.
La communauté juive d’Ukraine est estimée à 43 000 personnes mais 200 000 sont éligibles à la loi du retour puisque le droit à la citoyenneté en Israël concerne tous ceux qui ont au moins un grand-parent juif. Le ministère israélien de l’Immigration et de l’intégration se prépare à accueillir 10 000 nouveaux immigrants.
Le mémorial de la Shoah à Jérusalem condamne l’invasion russe mais aussi les comparaisons incessantes avec le nazisme. Que ce soit celles de Vladimir Poutine contre le président Zelensky ou celle du chef d’état ukrainien contre les méthodes du dirigeant russe. Selon Yad Vashem, le discours sur les combats est saturé de déclarations irresponsables et de comparaisons complètement inexactes avec l'idéologie et les actions nazies avant et pendant la Shoah.
ES
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