La ministre israélienne de l'Intérieur, Ayelet Shaked, a demandé à son bureau d'assouplir les exigences de citoyenneté pour les familles d'Ukrainiens immigrés en Israël, mais seulement s'ils sont juifs selon la norme religieuse israélienne, a déclaré lundi 28 février à la Knesset le chef de l'Administration israélienne des passages frontaliers, de la population et de l'immigration.
Ces remarques ont été faites lors d'une session spéciale sur les efforts d'Israël pour aider les Juifs ukrainiens, tenue au sein de la Commission de la Constitution, des lois et de la justice de la Knesset et non - comme cela serait normalement le cas - au sein de la Commission de l'immigration, de l'intégration et de la diaspora, car ce groupe parlementaire n'a pas encore être formé en raison de désaccords entre la coalition et l'opposition. La ministre de l'Immigration et de l'Intégration, Pnina Tamano-Shata, a qualifié l'absence d'un comité de travail sur l'immigration "d'échec et même de négligence" à la lumière de la situation actuelle.
Depuis que la Russie a lancé son offensive jeudi, plus de 10 000 Ukrainiens ont contacté l'Agence juive, qui facilite l'immigration vers Israël – communément connue sous le terme hébreu aliyah – avec environ un tiers d'entre eux demandant spécifiquement de déménager immédiatement en Israël, a déclaré Tamano-Shata.
En vertu de la loi israélienne sur le retour, les familles immédiates des personnes éligibles pour immigrer en Israël - c'est-à-dire toute personne ayant un parent ou un grand-parent juif - peuvent également recevoir la citoyenneté israélienne, à condition qu'elles immigrent ensemble.
Gabriel Attal
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