Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, se rendra à Téhéran samedi dans le but de parvenir à certains accords dans l'ombre d'un éventuel accord imminent lors des pourparlers nucléaires de Vienne entre l'Iran et les puissances mondiales.
Les médias iraniens et l'AIEA ont confirmé jeudi la nouvelle de la visite dramatique qui s'est déroulée sans préavis et à un moment décisif dans les négociations nucléaires qui se sont déroulées d'avril-juin et de novembre à ce jour.
La visite de Grossi semble découler d'une demande faite par la République islamique plus tôt cette semaine que toutes les enquêtes de l'AIEA sur les dimensions militaires passées de son programme nucléaire soient fermées dans le cadre d'un éventuel accord émergent avec les puissances mondiales.
Les États-Unis auraient rejeté la fin artificielle des enquêtes de l'AIEA.
À la suite du raid du Mossad sur les archives nucléaires secrètes de l'Iran en janvier 2018, l'AIEA a poussé l'Iran à lui permettre d'accéder à trois sites nucléaires précédemment dissimulés et à trouver des matières nucléaires illicites sur le site de Turquzabad.
Répondant à la demande de Téhéran de clore les enquêtes lors d'une conférence de presse mercredi, Grossi a déclaré qu'il ne clôturerait pas l'enquête en raison de pressions politiques, mais qu'il était également convaincu que si la République islamique faisait preuve de plus d'ouverture, les questions en suspens pourraient être résolues.
Gabriel Attal
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