Pas question pour l'Ukraine d'accepter les couloirs humanitaires de la Russie a annoncé lundi la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. "Ce n'est pas une option acceptable", a-t-elle déploré. Selon elle, les civils appelés par les Russes à être évacués des villes de Kharkiv, Kiev, Marioupol et Soumy "n'iront pas en Biélorussie pour ensuite prendre l'avion et aller en Russie". Une initiative russe dénoncée aussi par l'Élysée. "c'est une manière encore pour Poutine de pousser son narratif et de dire que ce sont les Ukrainiens les agresseurs et eux qui offrent l'asile à tous » selon l’Elysée.
Kharkiv, Marioupol Tcherniguiv (nord), Soumy (nord-est) et Mykolaïev et continuent à crouler sous les bombardements russes. A Kiev, l’armée ukrainienne se tient prête à détruire le dernier pont reliant la ville à son arrière-pays à l'ouest pour freiner l'avancée des chars russes. Des missiles russes tirés depuis la mer se sont abattus aujourd'hui sur le village de Touzly, dans la région d'Odessa. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait d'ailleurs averti que Moscou se préparait à bombarder le port-clé d'Odessa sur la mer Noire.
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