La journaliste, rédactrice en chef au bureau de Paris d'i24 News, Noémie Halioua, était l'invitée de Steve Nadjar dans le Grand Journal de Radio J ce vendredi après-midi. Elle est revenue sur son dernier livre intitulé "Les uns contre les autres, Sarcelles du vivre ensemble au vivre séparé", aux éditions du Cerf, paru le jeudi 3 mars. "Tous les habitants de Sarcelles, pas seulement dans la communauté juive, m'ont dit se reconnaître entre Sarcellois, il y a une dizaines d'années, parce qu'on avait des baskets blanches qui arrivaient au marché et même parmi tous les banlieusards qui arrivaient on se reconnaissait entre Sarcellois. Il y a des choses qu'on reconnaît entre Sarcellois. Cela vaut pour Sarcelles mais cela vaut aussi pour d'autres villes. Finalement, beaucoup de gens pourraient se reconnaître dans ce discours, dans ces liens qui se tissent et qui traversent le temps. Un livre de ce genre sur la communauté de Créteil pourrait être écrit avec d'autres problématiques, une autre évolution sans doute. Mais il y a des choses qui restent avec le temps et qui se remarquent. Comme dans le Judaïsme, on dit que quoi qu'on fasse on sera toujours juif. Je pense qu'il y a quelque chose auquel on ne peut pas échapper dans le fait de venir d'un endroit, cela nous marque à vie, cela reste dans notre ADN, que ce soit Sarcelles ou ailleurs", a déclaré Noémie Halioua.
Gabriel Attal
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