Elie Korchia, président du consistoire central de France et avocat de Samuel Sandler, était au micro de Christophe Barbier à 7h45 dans le Barbier du matin sur Radio J. Il est revenu sur la journée de commémoration dimanche à Toulouse, dix ans après les attentats commis par Mohamed Merah.
Près de 2 000 personnes ont été invitées pour ces cérémonies organisées par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Parmi elles, beaucoup de personnalités, à commencer par le président de la République, Emmanuel Macron, ses deux prédécesseurs François Hollande et Nicolas Sarkozy, ainsi que le président de l’État d’Israël, Isaac Herzog. « C’était avant tout une cérémonie pour le souvenir, pour rappeler la mémoire de ceux qui sont tombés, victimes et soldats », a indiqué Elie Korchia.
Pour l’avocat de Samuel Sandler, la police a raté quelque chose en 2012 et l’attentat d’Omar Hatorah aurait pu être évité. « Il y a eu des défaillances des services de renseignements et de police. S’ils s’étaient mieux synchronisés, on aurait pu éviter l’attentat. Mars 2012 marque l’an 0 du terrorisme islamiste en France », a déclaré le président du consistoire central de France.
« L’antisémitisme et l’antisionisme sont des ennemis de notre République », a précisé le président Emmanuel Macron lors de son discours. « L’antisionisme est le nouvel antisémitisme et Emmanuel Macron l’a rappelé. Il faut une tolérance 0 sur toute parole antisémitisme. On a déjà commencé à gagner face à Daesh, ils sont en perte de vitesse et les services de renseignements sont aujourd’hui mieux préparés », a expliqué Elie Korchia.
Alexandra Senigou
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