Le chef du gouvernement Hongrois n'aura laissé que des miettes à ses adversaires. Après 12 années passées au pouvoir, non seulement Viktor Orban rempile pour un nouveau mandat mais surtout à une écrasante majorité (plus de 53% des voix), malgré la coalition inédite d'opposition composé de six partis hétéroclites. L'autre surprise du scrutin c'est l'entrée au Parlement du jeune parti d'extrême droite, Mi Hazank.
Fervent supporter de Vladimir Poutine, il faut remarquer que le dirigeant hongrois s’illustre par sa frilosité à condamner les décisions du responsable russe. Il refuse toujours de livrer ou de faire transiter des livraisons d'armes à l'Ukraine. En revanche, Budapest a toujours soutenu les sanctions économiques de l’Europe contre Moscou. "Nous n'oublierons jamais cette victoire car nous avons eu à nous battre contre un grand nombre d'adversaires: les bureaucrates de Bruxelles, les médias internationaux ou encore le président ukrainien", a-t-il lancé à ses partisans.
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