Bennett continuera d'être responsable de la stratégie d'Israël face à la menace iranienne même après la rotation avec Lapid

Israël.

Bennett continuera d'être responsable de la stratégie d'Israël face à la menace iranienne même après la rotation avec Lapid
(Crédit : Yesh Atid)

Le Premier ministre israélien Naftali Bennett continuera d'être responsable de la stratégie d'Israël face à la menace iranienne même après sa rotation pour le poste de Premier ministre avec le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid, ont confirmé lundi des sources proches du Premier ministre.

Lapid est censé devenir Premier ministre en août 2023, selon les termes de l'accord de coalition. A cette époque, Bennett est censé obtenir le portefeuille du ministère de l'Intérieur, et la ministre de l'Intérieur Ayelet Shaked irait au ministère de la Justice, en remplacement de Gideon Sa'ar, qui deviendrait ministre des Affaires étrangères à la place de Lapid. Le scepticisme abonde au sein du gouvernement actuel quant à savoir si la rotation aura réellement lieu.

L'un des domaines de la rotation souvent mentionné comme moins plausible est que Bennett passerait de Premier ministre à ministre de l'Intérieur. Le fait de lui confier la responsabilité d'un domaine majeur de la sécurité nationale, comme le rapportait Channel 12 pour la première fois, résoudrait ce problème.

Bennett a présidé à une nouvelle stratégie de lutte contre la menace iranienne. En février, il a comparé l'Iran à une pieuvre, envoyant ses tentacules, ou mandataires, semer la pagaille dans tout le Moyen-Orient. "La campagne pour affaiblir l'Iran a commencé", a déclaré Bennett. "Cette campagne est dans toutes les dimensions : nucléaire, économique, cyber, actions ouvertes et secrètes, seul et en coopération avec d'autres. Plus l'Iran est faible, plus ses mandataires sont faibles. Plus la pieuvre a faim, plus ses tentacules se ratatinent." Cette stratégie restera en vigueur, que les puissances mondiales signent ou non un accord nucléaire avec l'Iran , a-t-il souligné dans un discours à l'Institut d'études sur la sécurité nationale de Tel-Aviv, car "même avec un accord, nous pensons que les Iraniens continueront d'être les Iraniens". "Si un accord est signé et que le flux de dollars est renouvelé, nous comprenons tous que l'agression iranienne ne fera qu'augmenter dans la région", a lancé Naftali Bennett.

Gabriel Attal

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