Les violences qui ont précédé sa mort en février n'ont pas de "motifs discriminatoires" à ce stade de l'enquête, a déclaré mardi le procureur de Bobigny. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé "qu'aucun élément ne permet à ce jour d’établir avec certitude que la victime était porteuse de manière apparente ou non d’une kippa au moment de la scène de violence".
Une information judiciaire a été ouverte la semaine dernière pour violences volontaires en réunion ayant entraîné la mort sans intention de la donner alors qu’une vidéo montre Jérémy Cohen, un jeune juif de 31 ans lynché par une quinzaine d’individus dans la soirée du 16 février à Bobigny en Seine Saint Denis avant de fuir et de mourir percuté par un tramway.
Christophe Dard
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