Daniel Shek, diplomate israélien et ancien ambassadeur d’Israël à Paris était au micro de Steve Nadjar ce jeudi après-midi à 14h35 sur Radio J. Il est revenu sur la démission d'Idit Silman de la présidence de la coalition et son ralliement au Likoud et ses conséquences.
Daniel Shek, expert en diplomatie publique affirme qu’il est difficile de faire des pronostics face à la situation actuelle en Israël. Le gouvernement israélien d’union nationale ne dispose plus de la majorité absolue à la Knesset. La députée de Yamina, Idit Silman décide de quitter le gouvernement en privant ainsi la coalition de sa majorité à la Knesset. Triste nouvelle pour le Premier ministre Naftali Bennett qui découvre le départ d’Idit Silman via la presse. Une initiative spectaculaire de la part de la députée qui dénonçait les « préjudices » portés à l’identité juive en Israël. « Je n’encouragerai pas d’éventuels préjudices portés à l’identité juive et au peuple d’Israël. Je continuerai à tenter de persuader mes amis à revenir dans ce qui est leur foyer naturel et à former un gouvernement de droite », a-t-elle dit faisant référence à l’introduction de hametz dans les hôpitaux pendant la fête de Pessah, une mesure du ministre de la santé, Nitzan Horowitz. « Je sais que je ne suis pas la seule à avoir ce sentiment. Un autre gouvernement peut être formé à la Knesset. » Par ailleurs, la Knesset est actuellement en vacances parlementaires jusqu’au 8 mai, ce qui selon Daniel Shek, permettra de laisser du temps à « des manœuvres politiques de part et d’autre », ce qui ouvrira peut-être à certains changements avant la reprise des débats à la Knesset. « Toutes les coalitions israéliennes portent en elles le germe de leur disparition. Le terme grand parti n’existe quasiment plus, il y’a le Likoud certes (30/35 sièges), mais qui ne dispose aussi que de 25% de la Knesset. »
Arielle Wilhelm
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