Emmanuel Navon, professeur de relations internationales à l’université de Tel Aviv était au micro de Steve Nadjar à 14h35 sur Radio J. « Une étoile surgira de Ya’akov et un sceptre d’Israël », dit un verset du Livre des nombres. Une véritable inspiration pour Emmanuel Navon qui publie L’étoile et le sceptre aux éditions Hermann, un livre d’histoire diplomatique de l’Etat d’Israël. « Dans le narratif biblique, Jacob symbolise la foi sur le pouvoir et son frère Ésaü, le pouvoir sur la foi. Le nom Israël est censé associer les deux », explique le professeur. « Or, on s’aperçoit au cours de l’histoire diplomatique et de l’Etat d’Israël aujourd’hui, qu’il y’a toujours cette tension entre la finalité à ses idéaux et la réalité politique. » Le peuple juif dans son histoire a réussi justement à faire l’équilibre entre ces deux pôles.
Dans son livre, Emmanuel Navon parle de la relation avec les pays qui ont joué un rôle important au niveau historique, la Grande Bretagne, la France et l’Allemagne. Il commence avec l’Europe qui était à l’origine au centre de la diplomatie israélienne. Une fois que la France a mis fin à la guerre d’Algérie en 1962, les liens se sont dissociés. Ces dernières années, par le biais du terrorisme et du fait qu’Israël soit devenu une puissance énergétique dont l’Europe a besoin, une coopération s’est créée.
Arielle Wilhelm
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