Une enquête préliminaire a été ouverte mardi à Paris suite à des SMS envoyés au nom d’Eric Zemmour à des électeurs de la communauté juive la veille du premier tour de l’élection présidentielle. L’enquête a été ouverte des chefs de détention, conservation, enregistrement, transmission de données à caractère personnel en dehors des cas prévus par la loi. Deux associations, l'Union des Etudiants Juifs de France et J'accuse. Le code pénal punit de cinq ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende la création d'un fichier faisant apparaître des croyances religieuses ou des origines raciales ou ethniques sans le consentement de l'intéressé. La Commission nationale de l'informatique et des libertés, la Cnil, a ouvert une instruction dimanche soir.
Christophe Dard
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