Ilan Greilsammer, professeur de sciences politiques à l’université Bar Ilan était au micro de Steve Nadjar ce lundi après-midi à 14h35 sur Radio J. Il a fait le point sur la situation en Israël en cette fin de Ramadan.
Chaque année, la période du Ramadan est difficile sur le plan sécuritaire. Les Musulmans commémorent l’Aïd el-Fitr ce lundi, marquant la fin du Ramadan. Cette année, la situation était particulièrement compliquée puisque Pessah, la pâque chrétienne et le Ramadan sont tombés en même temps. « Israël souffle enfin avec la fin de cette période », déclare Ilan Greilsammer relatant tous les fronts qu’a affrontés le peuple israélien ces dernières semaines. Il comptabilise 16 Israéliens tués pendant le Ramadan, et évoque le grand espoir d’Israël que les choses puissent se calmer, en particulier à la veille de Yom Haatsmaout. En 2021, on retrouvait la même configuration d’un lien très tendu pendant la période du Ramadan. « Le Hamas avait l’intention de montrer au monde que les problèmes de la bande de Gaza sont les mêmes que ceux des arabes de Jérusalem », explique le professeur de sciences politiques. Israël a intelligemment su sécuriser la porte de Damas qui demeure un endroit très problématique. « Je pense qu’on peut mettre une bonne note au service de sécurité israélien à la fin de ce Ramadan. C’est vrai qu’il y’a eu des attentats et des morts, mais dans l’ensemble, Israël a bien réagi face à la violence d’en face », constate Ilan Greilsammer. Il est, selon lui, impossible d’éviter cette tension qui reviendra sans surprise l’an prochain. Le gouvernement, comme il l’a fait cette année se doit donc de calmer le jeu.
Arielle Wilhelm
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