Daniel Benlolo, délégué général du KKL France et Maroc et ancien député de la Knesset était au micro de Lise Gutmann ce mercredi matin à 10h06 sur Radio J. Yom Hazikaron, journée de tristesse et d’hommages aux personnes tombées au combat pour la Défense d’Israël a débuté mardi 3 mai au soir. « Une journée à la fois triste et spéciale », déclare Daniel Benlolo. Le délégué général du KKL rapporte le témoignage d’un père qui raconte que chaque vendredi, chaque veille de fête, il se rend à la tombe de son enfant mort pour la Défense d’Israël et se met à lui raconter ses journées. « Les familles n’attendent pas Yom Hazikaron ». Tout le peuple d’Israël ressent l’obligation de commémorer, de se rappeler des 24 069 soldats morts pour avoir défendu corps et âmes leur pays.
Le passage de la tristesse à la joie
« Lorsque j’étais député à la Knesset, j’allais le matin au cimetière et le soir à Jérusalem pour l’ouverture de la nouvelle année de la déclaration d’Israël. Je crois que c’est le seul pays qui fait une chose pareille. D’un côté on est triste parce qu’on a reçu ce pays-là par les soldats qu’on a perdus et d’un autre côté, on est joyeux parce qu’on célèbre l’indépendance de notre pays Israël », raconte l’ancien député de la Knesset, Daniel Benlolo. Ce n’est pas chose facile de passer de la tristesse à la joie et pourtant, Israël le fait dès la seconde où Yom Hazikaron, le jour du souvenir se clôture pour laisser place à Yom Haatsmaout, le jour de l’indépendance de l’État d’Israël.
Rendez-vous ce soir, mercredi 4 mai à 19h30 à la synagogue de la Victoire pour commémorer Yom Hazikaron avec le KKL. Suivi des festivités de Yom Haatzmaout avec le concert de Mendel Wonder.
Arielle Wilhelm
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