Laly Derai, journaliste israélienne était au micro de Steve Nadjar à 14h35 sur Radio J à l’occasion de Yom Hazikaron et veille de Yom Haatsmaout.
En ce jour de Yom Hazikaron, jour de souvenir des soldats morts pour avoir défendu Israël, nous sommes confrontés en Israël à une ambiance éprouvante. Partagés entre le deuil de ceux qui sont morts et l’apaisement de savoir qu’ils ne sont pas partis pour rien, les Israéliens enchaînent les cérémonies et commémorations. Comme l’écrivait le poète Israélien Nathan Alterman, ces défunts sont « le plateau d’argent sur lequel nous avons pu construire notre Etat ». Yom Hazikaron c’est aussi le souvenir de toutes les victimes du terrorisme. « Cette histoire miraculeuse qu’est la création de l’État d’Israël est à la fois une grande tristesse et une immense fierté », explique la journaliste Laly Derai.
La guerre : une réalité quotidienne en Israël
« La guerre est une partie de la réalité des Israéliens parce qu’on envoie nos enfants à l’armée, qu’il y’a des post-traumas qui reviennent des champs de bataille mais dont l’âme est restée là-bas. Aujourd’hui on en parle, mais avant c’était honteux. On commence enfin à comprendre que nous sommes, comme le disait si bien l’ancien Premier ministre Ehud Barak, une villa dans la jungle, nous sommes entourés d’ennemis », témoigne Laly Derai. C’est en effet bon nombre d’Israéliens qui portent des armes au quotidien, qui sont constamment sur le qui-vive mais qui d’un autre côté, sont tellement heureux de vivre dans leur pays.
Arielle Wilhelm
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