Isabelle Filliozat sur Radio J : "Un des fondements, c’est de chercher à identifier la cause d’un comportement"

France.

Isabelle Filliozat sur Radio J : "Un des fondements, c’est de chercher à identifier la cause d’un comportement"
(Crédit : capture d'écran vidéo)

Isabelle Filliozat, psychothérapeute et figure phare de la parentalité positive était au micro de Steve Nadjar à 14h35 sur Radio J, à l’occasion de la sortie de son livre Comprendre et éduquer son enfant paru aux éditions Marabout. 

Chercher à identifier la cause du comportement pour permettre d’y répondre, anticiper et construire plutôt que de réprimander, c’est le mot d’ordre d’Isabelle Filliozat dans le principe de parentalité positive. « Devenir parent, ça s’apprend », tel est le credo de la psychothérapeute qui tente d’amener des réponses aux lecteurs de son livre Comprendre et éduquer son enfant. La parentalité positive selon elle, c’est principalement « ne pas abimer le cerveau de l’enfant ». Un des mots clés étant la bienveillance. « J’utilise peu le terme de bienveillance parce que la plupart des parents pensent l’être, même ceux qui frappent leurs enfants et qui croient que c’est pour leur bien. Seulement parfois même en étant bienveillant, ça ne fonctionne pas », explique le docteur Filliozat. 

Pendant longtemps, on a pensé que devenir parents était acquis. La parentalité se transmettait parce qu’on vivait en groupe et que depuis très jeune, on s’était occupé du petit frère ou de la petite cousine, on avait changé des couches et fait prendre le bain. Seulement, de nos jours, nous sommes de plus en plus isolés. « Parfois, on devient parent sans jamais avoir tenu un enfant dans ses bras ». 

Dans son livre publié aux éditions Marabout, Isabelle Filliozat met en page quatre ateliers thématisés, plus de 150 illustrations et des techniques concrètes pour mieux réagir. Elle expose un cas pratique : « Je me rends dans une pharmacie et mon petit se jette sur une brosse à dents dont il a au moins quatre exemplaires à la maison. Situation qui génère du stress chez le parent. Faut-il céder pour éviter une crise au risque du regard social ou faut-il dire non au risque cette fois de prolonger la crise dans la pharmacie et au-delà ? En réalité, il faut identifier le besoin de l’enfant… ». On pense souvent que l’enfant agit comme un adulte, il le veut un point c’est tout. Mais un enfant de trois ans se répète sans arrêt « je veux, je veux ». Contrairement à l’adulte qui sait jongler autour de ce qu’il veut, dans le passé, le futur et en fonction de l’endroit, l’enfant lui veut la brosse à dent et n’a pas la capacité d'expliquer. 

https://youtu.be/vyblFH2KG_g

Arielle Wilhelm

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