L'Autorité palestinienne a confirmé ce jeudi qu'elle ne permettrait pas à Israël d'examiner la balle ayant tué la journaliste d'Al Jazeera Shirin Abu Aqleh , même si c'est l'une des étapes nécessaires pour déterminer la culpabilité de sa mort. Il a également rejeté les demandes d'Israël de mener une enquête conjointe sur la mort d'Abu Aqleh. La journaliste chevronnée, bien connue dans le monde arabe pour sa couverture du conflit israélo-palestinien, a été mortellement touchée à la tête par un tireur d'élite alors qu'elle couvrait une opération de Tsahal à Jénine.
Le ministre palestinien Hussein al-Sheikh a tweeté jeudi matin qu'"Israël a demandé une enquête conjointe et la remise de la balle qui a assassiné la journaliste Shireen, nous avons refusé cela, et nous avons affirmé que notre enquête serait menée à bien de manière indépendante". Il a ajouté, "nous informerons sa famille, les #USA, le #Qatar et toutes les autorités officielles et le public des résultats de l'enquête avec une grande transparence." "Tous les indices, les preuves et les témoins confirment son assassinat par la spéciale #israélienne unités", a souligné al-Sheikh.
Le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid et le ministre de la Défense Benny Gantz avaient contacté l'AP dans les heures qui ont suivi sa mort et proposé de mener une enquête conjointe.
Un hommage posthume aura lieu ce jeudi au siège de l'Autorité palestinienne à Ramallah, en présence du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Puis le corps de Shirin Abu Akleh sera transporté à l'hôpital Saint-Joseph à l’est de Jérusalem. C’est là qu’elle sera enterrée dans les prochains jours.
Gabriel Attal
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