Selon les résultats définitifs du scrutin du dimanche 15 mai, les mouvements chiites intégristes n’ont pas obtenu les 65 sièges requis au parlement. Les résultats ont été annoncés ce mardi. Si le Hezbollah et ses alliés chiites ont remporté 31 sièges, soit deux de plus que lors des élections précédentes, leurs autres partenaires se sont affaiblis et ont ainsi remporté moins de sièges qu'ils n'en avaient au parlement libanais sortant.
En revanche, les candidats issus de la contestation populaire de 2019 ont obtenu au moins 13 sièges sur les 128 du Parlement. Ils pourraient se ranger dans l'opposition aux partis traditionnels et se positionner en faiseurs de roi pour la formation du nouveau gouvernement.
Ils ont bénéficié du ras-le-bol de la population. Le Liban traverse la pire crise économique de son histoire, crise imputée selon beaucoup par à la corruption, l’inertie de la classe dirigeante et l’influence du régime syrien, allié du Hezbollah.
ES
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