L'État de l'Oklahoma a adopté mercredi 18 mai un projet de loi interdisant les avortements à partir du moment de la fécondation, à quelques exceptions près, dans l'interdiction la plus stricte à ce jour aux États-Unis. L'action de l'Oklahoma fait suite aux mesures prises dans d'autres États dirigés par les républicains pour restreindre l'accès à l'avortement en prévision de l'annulation probable par la Cour suprême des États-Unis de Roe v. Wade, la décision historique de 1973 autorisant l'accès à l'avortement à l'échelle nationale.
Le projet de loi de l'Oklahoma se dirige maintenant vers le bureau du gouverneur Kevin Stitt, un républicain, qui devrait le signer – auquel cas il entrerait immédiatement en vigueur.
La vice-présidente Kamala Harris, une démocrate, a condamné la nouvelle loi dans un tweet mercredi, affirmant qu'il s'agissait de "la dernière d'une série d'attaques flagrantes contre les femmes par des législateurs extrémistes".
Toute personne intentant une action en vertu de la nouvelle loi serait puni d'un minimum de 10 000 dollars pour chaque avortement pratiqué, ainsi que les frais de justice et les honoraires d'avocat.
Gabriel Attal
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