Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a décrit mercredi l'opération de tromperie systématique menée par l'Iran depuis deux décennies contre l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) comme un « signal d'alarme » pour le monde. "La tromperie de l'Iran, qui a été complotée sur la base de documents volés à l'AIEA, est un signal d'alarme pour nous tous. C'est une preuve supplémentaire que l'Iran cherche à acquérir des armes nucléaires", a-t-il souligné.
Le chef du gouvernement faisait référence à un rapport du Wall Street Journal plus tôt mercredi selon lequel l'Iran avait eu accès à des rapports confidentiels de l'AIEA et les avait utilisés pendant deux décennies pour tromper l'organisation et dissimuler des travaux présumés sur les armes nucléaires. Les documents, qui comportaient des notes manuscrites en persan, faisaient partie des dossiers saisis par les services de renseignement israéliens en janvier 2018 dans des archives de Téhéran, selon le journal.
"La politique systématique [de l'Iran] de tricherie, de vol et de dissimulation de preuves contre l'AIEA est devenue aujourd'hui [mercredi] un fait incontesté devant l'ensemble de la communauté internationale. Outre la fraude, les documents fournissent des preuves de l'activité nucléaire interdite en cours, ce qui soulève de nouveaux problèmes nécessitant une enquête", a poursuivi Bennett.
"L'AIEA est un organisme professionnel qui fonctionne comme le 'gardien' international dans le domaine de l'armement nucléaire. Je félicite le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, d'avoir insisté pour que les dossiers [nucléaires iraniens] restent ouverts à ce jour - ce qui était certainement le bon À la lumière de tout [ce qui a été révélé], le moment est venu pour le Conseil des gouverneurs de l'AIEA d'envoyer un message clair à l'Iran - 'ça s'arrête maintenant'", a ajouté Naftali Bennett.
Gabriel Attal
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