Frank Tapiro, ancien sarkoziste est désormais candidat aux élections législatives (12 et 19 juin) dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine (Neuilly-sur-Seine, Courbevoie2, Puteaux). Il était dans l'émission "Le Barbier du matin" ce jeudi matin à 7h45 sur Radio J. Fervent sportif, il est revenu sur les débordements survenus au stade de France avant de détailler son projet pour les législatives qui laisse une place centrale à la citoyenneté.
Pour Franck Tapiro, tout est question de citoyenneté. Et son goût prononcé pour le football ne l’empêche pas de déplorer l’inadéquation entre les valeurs françaises et les valeurs de ce sport. « On entend des slogans horribles, on est en dehors de la citoyenneté et de la dignité du sport ». Il dénonce une « voyoucratie » dictée par des « supporters insupportables ». Les débordements sont pour lui dus à des mauvaises décisions du maintien de l’ordre : il aurait fallu installer une police de proximité à la place des CRS et ne pas autoriser la grève des RER. En revanche, il est pour lui impensable de renoncer aux Jeux Olympiques : « C’est formidable : on a transformé Paris en stade de sport, renoncer serait un signe de perdant, […] impossible n’est pas français. Il faut utiliser des caméras intelligentes qui permettent de gérer des mouvements de foule .»
La sécurité est primordiale pour le candidat. C’est pour lui une affaire citoyenne. Il refuse que des valeurs comme la justice ou la sécurité soient attribuées à la droite ou à la gauche : « Ces valeurs ne doivent pas être politisées. »
Franck Tapiro ne souhaite pas que sa candidature soit jugée d’un côté ou de l’autre du panel politique. Il compte déposer une proposition de loi « de sécurité et de justice citoyenne » qui sont pour lui les axes les plus importantes. Il souhaitait rapprocher les Français des urnes quand il a crée son mouvement Action Citoyenne de Cohésion et de Transmission « pour replacer la citoyenneté au cœur du débat ». S’il est élu, il compte bien représenter « les citoyens qui se sentent délaissés ». Il compte bien « ré-intéresser les gens à la politique en leur parlant de citoyenneté ». Le député de la 6e circonscription des Hauts-de-Seine affirme son projet : « Moi, député citoyen je parlerais au citoyen pour ce qu’il est et non pour ses opinions : redonner du sens au vote et du bon sens à la politique. »
Adèle Goldryng
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