Emmanuelle Wargon, ex-ministre du logement dans le gouvernement d’Emanuel Macron et candidate aux élections législatives (12 et 19 juin) dans la 8e circonscription de Val de Marne était invitée ce vendredi matin dans l'émission "Le Barbier du matin" à 7h45 sur Radio J. Elle y a abordé son projet pour sa circonscription en matière d’éducation, d’écologie et son attention pour des enjeux locaux.
Emmanuelle Wargon a rejoint au cours de son mandat le mouvement social-réformiste Territoire de Progrès. Elle soutient la réforme passée par le ministre de l’éducation concernant le secondaire. La candidate estime que remettre les mathématiques dans le tronc commun permettra d’orienter les lycéennes vers des carrières plus scientifiques : « permettre aux filles d’aller vers toutes les carrières sans se limiter aux littéraires ».
Elle défend aussi le programme social du président : elle soutient le projet d’indexer les retraites sur l’inflation, tout en évitant à tout prix de « rentrer dans la spirale de l’inflation ». Cependant, elle soutient qu’il ne faut pas non plus bloquer les loyers pour assurer la retraite des rentiers.
Emmanuelle Wagon est soucieuse des enjeux locaux comme la sécurité et la tranquillité. Elle donne l’exemple de la Foire du Trône, décrivant des riverains à bout de nerf. Elle souhaite une reforme de la santé dans son territoire qui connait un « désert médical ».
Enfin la candidate est soucieuse de battre le candidat Les Républicains (LR) Michel Herbillon bien implanté : « Je suis face à un député qui a déjà fait 5 mandats et c’est un candidat d’opposition ». Elle estime en effet nécéssaire d’apporter une majorité à l’assemblée qui soutient le président de la république. « Le président aura besoin de tous les députés possible pour faire face à des députés NUPES et Insoumis qui vont être très nombreux et très contestataires et donc une Assemblée très difficile à tenir ». L'ancienne ministre appelle donc à voter le 12 juin prochain pour elle, pour assurer une assemblée disciplinée qui soutient le gouvernement.
Adèle Goldryng
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