Lamia El Aaraje, candidate socialiste au second tour des élections législatives dans la 15e circonscription de Paris (une partie du 20e arrondissement de Paris), était au micro Christophe Barbier ce mercredi matin à 7h45 dans "Le Barbier du matin" sur Radio J. Elle y a abordé les différences et les similitudes au sein des partis de la gauche car elle affrontera dimanche la candidate investie par la NUPES, Danielle Simonnet.
« Entre Danielle Simonnet, et moi il y a beaucoup de différences, nous n’avons pas la même vision des choses ». Cependant elle a affirmé qu’il fallait respecter les électeurs de gauche et leur « aspiration à l’union de la gauche ». Consciente de leurs différences idéologiques, elle est malgré tout loin de soutenir l’idée que la NUPES doit être mise au même plan que le Rassemblement National, et critique la réaction de la majorité présidentielle : « Quand on a bénéficié du front républicain qui a permis la réélection de Emmanuel Macron : il faut être cohérent ». Lamia El Aaraje a refusé l’analogie entre les deux extrêmes et a pointé du doigt la responsabilité des partis traditionnels qui n’ont pas su répondre aux inquiétudes des Français. « Il y a des peurs : je suis très inquiète pour l’avenir de la planète, le rôle des responsables politiques est d’être en capacité d’apporter une réponse globale. »
Elle a aussi remis en cause aussi certaines affaires qui, selon elle, ne contribuent pas à renforcer la confiance des électeurs dans les acteurs de la scène politique : « Je crois que certaines affaires de la majorité comme l’affaire Abad n’arrange pas la majorité. »
AG
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