L’Etat est attaqué pour faute par une dizaine de membres de la famille du professeur décapité. En avril dernier, une enquête avait été ouverte à Paris car ils reprochent à l’administration de ne pas avoir protégé le professeur. "Des fautes ont été commises tant du côté de l'Education nationale que du côté du ministère de l'Intérieur, sans lesquelles Samuel Paty aurait pu être sauvé", avait indiqué leur conseil, Me Virginie Le Roy. Sa plainte ciblait les délits de "non-empêchement de crime et de non-assistance à personne en péril" et visait "plusieurs agents du ministère de l'Intérieur et du ministère de l'Education nationale" qui ont eu à connaître, directement ou indirectement, de la situation de Samuel Paty. L'un des enjeux juridiques devrait être de savoir si ces agents pouvaient avoir conscience de l'existence d'une menace réelle, ciblée et immédiate visant le professeur.
En revanche, l'ancienne compagne du professeur et du fils de Samuel Paty ne comptait pas s’associer à la procédure. Elle considère que l'idéologie salafiste est seule responsable de la mort de Samuel Paty et que l'Etat l'a toujours, ainsi que son fils, soutenue", avait précisé Me Francis Szpiner.
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