La Knesset va être dissoute. De nouvelles élections auront lieu le 25 octobre, les 5èmes en moins de 4 ans. Le Premier ministre Naftali Bennett a déclaré lundi aux côtés du chef de la diplomatie et vice-Premier ministre Yaïr Lapid que c'était une décision difficile et que la survie du gouvernement relevait de l'intérêt national mais que le blocage législatif autour de la loi sur la Judée-Samarie l'a poussé à décider de dissoudre le Parlement.
Concrètement, un projet de loi de dissolution de la Knesset va être présenté la semaine prochaine et jusqu’à la tenue de nouvelles élections le 25 octobre, Yair Lapid sera le chef du gouvernement par intérim
Dans sa prise de parole, il a affirmé que d’ici le scrutin il y aurait beaucoup de choses à faire comme la lutte contre le coût de la vie et la gestion des menaces posées par l'Iran et le Hezbollah. C’est également Yaïr Lapid qui recevra le président américain Joe Biden le 13 juillet. Après seulement un an, la coalition de huit partis au pouvoir prend fin.
Les réactions politiques sont nombreuses. Pour le ministre de la Défense Benny Gantz, la dissolution de la Knesset est « une honte ». Le chef de l'opposition Benyamin Netanyahou salue la chute du "pire gouvernement d'Israël".
L’ex Premier ministre promet de former une “large” coalition mais ce sera sans Raam, le parti de Mansour Abbas, actuel membre de la coalition. Les derniers sondages placent toujours en tête des intentions de vote le Likoud, le parti de Benyamin Netanyahou, mais sans dépasser le seuil nécessaire de la majorité.
Christophe Dard
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