Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, et de hauts responsables de l'application des lois ont annoncé mardi 21 juin la formation d'une unité de police de la garde nationale qui serait activée en cas d'urgence, citant les leçons tirées des troubles ethniques au milieu du conflit armé entre le Hamas et l'Etat hébreu en mai 2021. Des émeutes massives avaient éclaté dans de nombreuses villes arabes et villes israéliennes mixtes, abritant un grand nombre d'Arabes et de Juifs, au cours du conflit de 11 jours entre Israël et le Hamas à Gaza.
"Les émeutes lors de l'opération 'Gardiens des murailles' nous ont appris que nous avons une menace à la sécurité nationale de l'intérieur. D'abord et avant tout, nous sommes tenus d'apporter des solutions aux menaces intérieures", a déclaré Bennett.
Bennett a ajouté que des dizaines de milliers d'Israéliens finiraient par rejoindre la nouvelle unité, afin de "défendre les villes israéliennes dans des situations de routine et d'urgence".
Le Premier ministre sortant a vanté la création de l'unité comme son "dernier grand acte en tant que Premier ministre". Il a affirmé que 40 millions de shekels avaient été affectés au programme. Selon la police israélienne, l'unité "Garde israélienne" - qui sera formée sous la branche existante de la police des frontières - sera composée d'officiers de police existants, de troupes de réserve et de volontaires. Les gendarmes prévoient d'agrandir ses 20 compagnies de réserve de 26 autres dans les années à venir, et de les doter de "moyens avancés". La force volontaire de quelque 8 000 officiers sera également élargie de 1 500 autres d'ici 2023, selon la police.
Gabriel Attal
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