Juste avant d'embarquer pour une visite éclair à Paris, le Premier ministre israélien Yaïr Lapid a menacé ce mardi matin de « freiner » le Hezbollah si le Liban n'obligeait pas le groupe terroriste soutenu par l'Iran à cesser d'attaquer les ressources gazières d'Israël en Méditerranée. Le chef du gouvernement a déclaré qu'il discuterait avec Macron "des attaques répétées contre les plates-formes gazières israéliennes". « Israël ne tolérera pas ces attaques », a-t-il déclaré. "Quiconque fait cela prend un risque inutile." Lapid a appelé le gouvernement libanais à "empêcher le Hezbollah de ces attaques, sinon nous nous en occuperons".
Les Forces de défense israéliennes ont déclaré samedi avoir intercepté avec succès trois drones pilotés par le Hezbollah qui se dirigeaient vers le champ de gaz naturel de Karish au large de la côte méditerranéenne d'Israël.
Dans ses remarques, Yaïr Lapid a aussi souligné qu'un élément clé de son voyage est le fait que la France est l'un des pays européens du groupe E3 qui traitent de l'accord sur le nucléaire iranien. "Il est important que notre opinion contre cet accord dangereux soit entendue en ce moment, contre la nucléarisation de l'Iran", a-t-il indiqué. "Il est également important que la communauté internationale sache que sur la question iranienne, la société israélienne est unie, comme un seul corps, avec une position unique."
Gabriel Attal
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