Il y a quatorze ans, Ilan Halimi était assassiné et brûlé par le Gang des barbares. Sa mère, Ruth, était absente mercredi de la remise du prix qui lui est dédié. La romancière Emilie Frèche, présidente du jury, l'a expliqué par la décision de justice ayant déclaré pénalement irresponsable Kobili Traoré, le meurtrier de Sarah Halimi, sexagénaire défenestrée en avril 2017.
Devant le Premier ministre français, Édouard Philippe, également présent, la scénariste a évoqué "le grand découragement" après cette décision de justice.
Le chef du gouvernement français a par ailleurs dénoncé les "préjugés" antisémites qui mènent à "des actes qui ne tombent pas du ciel." "De même, la mort d'Ilan Halimi n'est pas tombée du ciel, elle est l'expression de préjugés, d'idées, qui petit à petit se construisent et se développent", a averti l'ancien maire du Havre.
Quatre lauréats ont été récompensés par Édouard Philippe lors de cette remise de prix, qui décore les initiatives contribuant à faire reculer les préjugés et les stéréotypes racistes et antisémites.
Gabriel Attal
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