Le président, Emmanuel Macron, a répondu ce jeudi après-midi aux questions des journalistes Anne-Claire Coudray et Caroline Roux lors de la fête nationale du 14 juillet. «Nous n’avons pas toutes les réponses.» «Nous ne l’avons pas déclenchée et ne sommes pas partie prenante», justifie-t-il. Mais «il faut nous préparer tous à ce qu’elle dure. L’été et le début de l’automne seront très durs. Les Ukrainiens se défendent avec un courage inouï et grâce au matériel fourni par les Occidentaux. Mais cette guerre va durer».
Sur la crise énergétique, Emmanuel Macron affirme que «la Russie utilise l’énergie comme une arme», notamment en ayant coupé le gazoduc Nord Stream 2. «Nous sommes dans une guerre hybride et il faut nous préparer à un scénario où il faut se passer totalement du gaz russe», a-t-il ajouté. Le président appelle les Français à une «mobilisation générale».
Le chef de l'Etat s'est également exprimé sur la réforme des retraites qu'il souhaite mener. «On ne peut pas avoir des forces politiques qui disent qu’il faut financer plus de choses sans dire comment les financer » lance Emmanuel Macron. «Il y aura un travail avec les forces syndicales et patronales. Est-ce qu’on fera les choses en plusieurs étapes ? Moi ce qui m’importe, c’est le résultat. On doit améliorer la qualité du travail, le travail des seniors et travailler plus longtemps en tenant compte des carrières longues, de la pénibilité. Dès l’été 2023, il faut qu’on ait une première entrée en vigueur», annonce-t-il.
Gabriel Attal
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