Les Palestiniens ont déclaré mercredi 3 juin qu'ils rejetaient les taxes perçues en leur nom par Israël, une escalade de mesures pour protester contre le projet d'Israël d'appliquer la souveraineté sur des parties de la Judée-Samarie en juillet. Les impôts, gérés par Israël dans le cadre des accords des années 90, représentent plus de la moitié du budget de l'Autorité palestinienne.
Ibrahim Melhem, porte-parole du gouvernement palestinien, a déclaré dans un communiqué qu'il avait rejeté les prélèvements fiscaux de mai "conformément à la décision de la direction de mettre fin à toutes les formes de coordination avec Israël". Le ministère israélien des Finances a refusé de commenter. On ne sait pas comment l'économie de l'Autorité Palestinienne pourrait fonctionner si elle continuait à se passer des quelques 190 millions de dollars d'impôts mensuels.
Gabriel Attal
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