Pourquoi les Etats-Unis ont mené des frappes en Syrie ?

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Pourquoi les Etats-Unis ont mené des frappes en Syrie ?
(Crédit: Armée américaine)

Les USA ne cherchent pas le conflit selon l’armée américaine 

Ces bombardements ont visé des bases dans la province de Deir Ezzor, utilisées par les Gardiens de la Révolution présents dans la région. C’est le président américain Joe Biden, lui même qui a ordonné mardi 23 août des frappes aériennes visant des bases de milices pro-iraniennes dans l'est de la Syrie. Ces frappes ont visé des "infrastructures utilisées par les Gardiens de la Révolution" selon l’armée américaine, liés au régime iranien. Le mouvement des Gardiens de la Révolution figure toujours sur la liste noire américaine des «groupes terroristes». Les raisons de ces frappes de précision : elles viseraient à défendre et protéger les forces américaines d'attaques comme celles menées le 15 août dernier par des groupes soutenus par l'Iran. Des drones iraniens avaient alors attaqué une base de la coalition anti-djihadistes. Les forces américaines devaient bombarder 11 des 13 bunkers dans le complexe mais ont interrompu leurs frappes sur deux d'entre eux. L’ armée américaine n’a pas voulu risquer de toucher des populations civiles.

Le bilan de ces frappes américaine difficile à estimer 

Selon l’Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), six combattants qui gardaient les cibles visées avaient été tués dans les frappes. Des combattants chiites afghans soutenus par l'Iran comptaient parmi les groupes opérant dans la région. « Les Etats-Unis ne cherchent pas le conflit mais continueront à prendre les mesures nécessaires pour protéger et défendre notre peuple », selon le porte-parole du commandement central de l’armée us au Moyen-0rient.

Un général iranien tué en Syrie 

La présence américaine dans la région est toujours jugée primordiale dans la lutte contre le terrorisme. Aussi des centaines de soldats américains sont déployés dans le nord-est de la Syrie. Ils sont une aide à la coalition anti-djihadiste chargée de combattre, avec leurs alliés kurdes, les derniers terroristes du groupe Etat islamique (EI). Le bombardement de mardi est intervenu le même jour que l'annonce par un média d'État iranien de la mort dimanche d'un général des Gardiens de la Révolution, tué au cours d'une «mission» en Syrie. Aucune information n’est connue pour l’heure sur les circonstances de la mort du général. Une opération d’élimination qui aurait été menée cependant par les américains. Comme souvent l’homme a été décrit comme un «défenseur du sanctuaire ». Ainsi sont désignés ceux qui travaillent pour le compte de l'Iran en Syrie ou en Irak. De son coté l’Iran admet avoir déployé des forces en Syrie à l'invitation du régime de Bacher El Assad. Mais Téhéran affirme que ces hommes ne sont que des « conseillers ». La présence des iraniens et leurs aides militaires ne lassent pas d’inquiéter à Washington qui a rappelé l’importance de l’aide donnée notamment aux combattants kurdes anti Etat Islamique. Michel Zerbib

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