La fête de l’Huma s’affiche cette année très anti-israélienne : une fête de l’antisionisme ?

Depuis plusieurs semaines, les organisateurs de cet événement, jadis très populaire, annoncent avec enthousiasme la présence des activistes anti-israéliens à cette Fête. Citons le samedi 10 septembre de 14h à 16h, un débat appelé par la Campagne BDS France et l’AFPS aura lieu sur le thème « Comment mettre fin au système d’apartheid israélien ? » avec comme intervenants : Jean-Claude Samoullier, Président d’Amnesty International France, Fiona Ben Chekroun, coordinatrice européenne des campagnes BDS et Munther Amira, militant palestinien du Comité de coordination de la lutte populaire en Palestine occupée. Autant dire que s’annoncent un moment de propagande qui risque d’être très désagréable.

La Charte de l'Huma se veut pourtant lutter contre toutes les formes de racisme

La Charte de la Fête d’Huma écrit en substance: « La Fête de l’Humanité étant un lieu de partage, de solidarité et de lutte contre toutes les violences et discriminations, chacun.e doit y être accueilli et respecté dans sa différence quel que soit son identité de genre, sa langue, son origine, sa religion, son handicap, ou son orientation sexuelle. » L’organisation antiraciste BNVCA (Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme) commente de son coté l’attitude des organisateurs qui sont très sélectifs sur leurs combats et dans cette charte : « Manifestement ne sont pas inclus dans cette énumération les israéliens et les juifs, comme cette femme enceinte visée par un tueur arabe de Palestine lors de l’attaque d’un bus à Jérusalem qui fit huit blessés, ni Sarah Halimi torturée et défenestrée par son voisin aux cris de Allah Akhbar, ni plus récemment M. Hadjadj lui également défenestré à Lyon etc… » Tout comme les BDS qui seront donc présents en bonne place dans cette Fête de l’huma qui se tient du 10 au 12 septembre 2022 au Plessis-Paté à Brétigny sur Orge. Michel Zerbib