Le coordinateur coronavirus israélien, le professeur Salman Zarka, a déclaré mardi au site d'informations Ynet qu'il pensait que la pandémie était encore loin d'être terminée. "Malheureusement, Covid est toujours là", a-t-il déclaré. "Je pense que ce qui change, ce sont nos façons de le gérer et de le traiter sans le considérer comme une pandémie mondiale. Je pense que nous serons dans un meilleur endroit en 2023, où nous pourrions voir le Coronavirus comme une autre maladie traitée par le système de santé, comme beaucoup d'autres."
Lorsqu'on lui a demandé s'il se préparait à quitter son poste, le professeur Zarka a affirmé : "J'ai plusieurs autres emplois et postes à pourvoir, mais lorsque le coronavirus réapparaît, nous devions encore nous occuper de choses comme les vaccins, les médicaments et les politiques – et c'est ce que nous faisons." "Nous pouvons voir une augmentation de la morbidité, en grande partie due au retour des enfants à l'école et au contact avec des adultes. Le nombre de cas confirmés a augmenté de 50% depuis début septembre", a déclaré Zarka. "Les variants dominants sont BA.4 et BA.5, toutes deux issues de la souche Omicron, mais il est trop tôt pour dire si nous entrons maintenant dans une autre vague", a-t-il indiqué. « Habituellement, une vague commence après l'introduction d'un nouveau variant, elles existent, mais nous ne voyons pas d'augmentation significative des maladies causées par elles, en Israël et dans le monde. Je pense qu'il est temps d'arrêter de compter les vagues et les vaccins. Le Covid est là pour rester, et les hôpitaux soignent les personnes atteintes de cas graves », a-t-il déclaré. "Nous avons en fait constaté une tendance à la baisse des cas graves et des hospitalisations en septembre, mais je le répète : le Covid est toujours parmi nous. L'hiver à venir pourrait entraîner à la fois une augmentation du Covid et de la grippe saisonnière. L'hiver n'est toujours pas là, mais les virus le sont", a précisé Salman Zarka.
Gabriel Attal
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