Isaac Herzog : l'histoire nous enseigne que la xénophobie commence par la haine des juifs

Israël.

Lors de sa première visite officielle aux États-Unis la semaine dernière, le président Issac Herzog s'est entretenu avec CNN pour discuter de l'antisémitisme et du conflit en Ukraine, où il a déclaré que "l'histoire nous enseigne que la xénophobie commence par la haine des juifs". Dans une interview avec Wolf Blitzer, Herzog s'est dit préoccupé par la montée des sentiments antisémites aux États-Unis et par les récents commentaires du rappeur Kanye West.
Herzog a affirmé à Blitzer qu'il louait la "réaction écrasante" aux commentaires incendiaires de West. Le président a déclaré que plusieurs facteurs peuvent déclencher une nouvelle vague d'antisémitisme généralisé. "Nous supposons également que chaque fois que vous avez une énergie ou d'autres crises économiques, les premiers à en être blâmés à travers l'histoire, ont été les Juifs", a déclaré Herzog. "Les leçons sont claires. Nous élevons nos voix haut et fort », a-t-il déclaré.
Le président a également abordé le sujet de la guerre en Ukraine. Interrogé sur le refus d'Israël de fournir des armes et des systèmes de défense aérienne au pays ravagé par la guerre, Herzog a déclaré catégoriquement qu'Israël avait "énormément soutenu le peuple ukrainien dans divers domaines". Il a indiqué que l'hébreu est actuellement la langue la plus parlée sur le terrain en Ukraine, grâce aux bénévoles de la société civile. Le président a ajouté qu'Israël avait proposé au gouvernement ukrainien un système de détection d'alerte précoce pour les missiles et les drones.
Herzog n'a pas hésité à rejeter la responsabilité des attaques de drones en Ukraine sur l'Iran, affirmant que le refus de Téhéran d'avoir fourni des drones d'attaque à la Russie est un "mensonge flagrant" - conçu pour saper l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Herzog a déclaré qu'il n'était pas surprenant que l'Iran se comporte de cette manière, après avoir été observé en train de tuer ses propres civils qui sont sortis pour manifester contre le régime, et alors qu'ils poursuivaient leurs plans de longue date pour obtenir une arme nucléaire.
Gabriel Attal

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