Remplacer le plastique, la chronique de Jean-François Strouf

International.

Selon une étude publiée ce mardi 1er novembre dans la revue « Nature Communications », les baleines bleues absorberaient jusqu’à 10 millions de morceaux de microplastiques par jour. Le plus gros animal ayant jamais vécu sur Terre serait ainsi probablement le plus gros consommateur de microplastiques. C’est bien plus que ce qu’on avait imaginé, c’est dire à quel point le fléau du plastique doit être pris en compte! Le carton ou le papier lui-même est très souvent recyclable, mais il est impossible de le séparer de la fine doublure en plastique ou en aluminium qui empêche les liquides de s'échapper ou l'air de pénétrer dans les paquets scellés de produits secs. Par exemple en 2019 en Europe seul 1%. Une startup israélienne Melodea de Rehovot développe un revêtement qui conserve la fraicheur à partir de pâte de bois qui PEUT être recyclée. Les nanocristaux de pâte de bois remplacent le film imperméable qui rend actuellement impossible le recyclage de milliards de cartons et autres emballages alimentaires Melodea utilise les mêmes propriétés que celle du plastique avec des fibres végétales naturelles. C'est une fraction de la fibre végétale extraite chimiquement et dispersée dans l'eau, qui se transforme en un gel transparent en raison de la très, très petite taille des particules. Elles deviennent le produit à appliquer. L'entreprise extrait les nanocristaux de cellulose les CNC de la pâte de bois forestier, la matière première utilisée pour fabriquer le papier, à l'échelle industrielle. Elle utilisait à l'origine des déchets des industries du papier et de la foresterie, mais a trouvé qu'il était plus durable et économique de les produire directement à partir de pâte de bois. Melodea a résolu ce problème en développant une manière unique d'utiliser les CNC les éléments constitutifs naturels de toutes les plantes - pour créer une nouvelle génération de « revêtements barrières » pour les emballages alimentaires. Ils font tout ce que font les revêtements traditionnels dits « éco-barrières », protégeant le contenu de l'oxygène, de l'air et de la vapeur d'eau, mais ils sont entièrement recyclables. Après la protection des produits secs, ils le disent, laprochaine étape le même type de protection pour le transport des liquides! [playlist ids="186153"] Jean-François Strouf

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