3 épices fort utiles à la santé, la chronique du docteur Serge Rafal

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Publié le 11/11/2022 à 09h21 - Par Gabriel Attal

J'ai même envie d’utiliser le terme incontournable non seulement en raison de leurs propriétés gustatives mais également thérapeutiques et énergétiques en médecine ayurvédique et en MTC. Les épices, ont en effet de tout temps et partout dans le monde, été employées pour exhaler le goût, diversifier les saveurs, conserver les aliments grâce à leur action antimicrobienne mais aussi et on le sait maintenant avec certitude pour leurs propriétés-santé indiscutables, anti-inflammatoires, anti-infectieuses et antioxydantes. Ceci tient aux diverses substances protectrices qu’elles contiennent : polyphénols, terpènes, antocyanines, tanins, HE. J’en ai, vous l’avez dit, choisi 3, j’aurais pu en rajouter une 4ème, le gingembre, mais nous l‘avons traitée récemment dans cette rubrique le 6 oct, je vous y renvoie. Elle est particulièrement intéressante pour ses propriétés anti-infectieuses. La cannelle de Ceylan est particulièrement indiquée contre les infections virales saisonnières qu’elles soient ORL ou digestives. Elle stimule cette dernière, est utile pour calmer les brûlures d’estomac, dont les manifestations du RGO et les troubles intestinaux (ballonnements, diarrhée infectieuse, nausées, vomissements). L’huile essentielle de cannelle fait, elle, partie des substances anti-infectieuses les plus efficaces avec les Eucalyptus, l’origan d’Espagne, le ravintsara, la sarriette des montagnes, le tea-tree, le thym. On fait bouillir une tasse d’eau dans laquelle on verse ½ cuiller à café de cannelle moulue. On couvre, on laisse infuser 5 minutes, on la boit après ou entre les repas. Vous pouvez bien sûr user largement de la cannelle-condiment, en saupoudrant les desserts (compote, gâteaux, salades de fruits) ou un fromage blanc. La graine de cette plante herbacée originaire du Proche-Orient ne sert pas qu’à bonifier le pain de la rue des Rosiers. De nombreux rites d’autrefois témoignent d’un usage sacré : c’est ainsi qu’on retrouve cette épice, de la famille du persil, sur le sol des tombeaux des pharaons. Le cumin aide principalement à faciliter la digestion, calmer les spasmes, stimuler le pancréas et la vésicule biliaire et ainsi dissoudre les graisses alimentaires. Il participe, grâce à sa richesse en magnésium et en phosphore à l’activation des cellules nerveuses et grâce à sa concentration en antioxydants au ralentissement du vieillissement cellulaire. Il entre dans la composition de nombreux plats et mélange d’épices comme le massalé et le ras el hanout. Cette plante très ancienne de la famille du gingembre, est cultivée et utilisée depuis toujours en Inde, en Chine, au Moyen-Orient pour ses nombreuses propriétés culinaires et thérapeutiques. Elle sert d’épice, composant avec l’anis, la coriandre, le fenouil, le fenugrec, le gingembre, le clou de girofle, la graine de moutarde, le fameux curry, auquel elle donne sa couleur jaune orangé caractéristique. Le curcuma sert d’anti-inflammatoire en rhumatologie, d’antispasmodique en gastro-entérologie. Et ses propriétés antioxydantes intéressent au plus haut point les scientifiques. Il est consommé sous forme sèche en le saupoudrant sur l’alimentation ou en infusion de rhizome séché, 1g par tasse de 150 ml, 2-3 fois par jour. Vous connaissez le proverbe : « L’union fait la force » qu’on retrouve déjà chez Homère et qui est devenu la devise de nombreux pays dont la Belgique. Il est également valable pour ces 3 épices qui ont chacune leur intérêt propre mais agissent encore plus efficacement en synergie. Docteur Serge Rafal

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