Le directeur général de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), Rafel Grossi, a exprimé ce lundi ses vives inquiétudes concernant le fait que l'Iran n'a pas clarifié les questions concernant d'éventuelles matières nucléaires non déclarées et les activités connexes. S'exprimant en marge d'une réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, Grossi a intensifié la pression sur la République islamique pour n'avoir pas accordé à ses inspecteurs l'accès à deux installations nucléaires et omis de clarifier les matières nucléaires non déclarées que les inspecteurs ont découvert l'année dernière.
"Je note avec une grave préoccupation que, pendant plus de quatre mois, l'Iran nous a refusé l'accès à deux sites et que, pendant près d'un an, il n'a pas engagé de discussions de fond pour clarifier nos questions concernant d'éventuelles matières nucléaires non déclarées et liées au nucléaire", a souligné Rafael Grossi. "Cela affecte négativement la capacité de l'agence à résoudre les questions et à fournir une assurance crédible de l'absence de matières et d'activités nucléaires non déclarées sur ces sites en Iran".
Gabriel Attal
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