Le Cabinet israélien va voter dimanche sur la peine de mort pour les terroristes

Israël.

Le Comité ministériel sur la législation votera lors de sa réunion de dimanche sur une loi visant à bloquer la capacité du procureur général à annoncer qu'un Premier ministre est "inapte" à remplir ses fonctions, ainsi qu'à instaurer la peine de mort pour les terroristes, selon l'ordre du jour du comité qui a été publié jeudi. Selon le projet de loi, que le chef de la coalition et député du Likud Ofir Katz a proposé dimanche avec les chefs de faction de tous les partis de la coalition, les seuls organes autorisés à faire une telle déclaration sont le Premier ministre lui-même ou au moins les trois quarts des ministres du gouvernement. Si le Premier ministre n'est pas d'accord avec la décision du gouvernement, la Knesset peut le destituer à la majorité des trois quarts, soit 90 députés. Le projet de loi est la réponse de la coalition à la décision de la Haute Cour de justice d'entendre un appel du Mouvement pour un gouvernement de qualité en Israël, sur la question de savoir si le procureur général Gali Baharav-Miara devrait déclarer le Premier ministre Benjamin Netanyahu incapable d'occuper ce poste, en raison aux conflits d'intérêts entre la réforme judiciaire et ses procès pénaux. Le nouveau projet de loi supprimerait le pouvoir du procureur général de faire une telle déclaration et rendrait donc l'appel non pertinent. "Une déclaration [d'incapacité] faite contre la volonté du Premier ministre, alors qu'il est physiquement et mentalement capable de remplir son rôle, signifie destituer un dirigeant en exercice qui a été choisi par les représentants du peuple et a reçu la confiance de la Knesset. En d'autres termes, déclarer un premier ministre ministre frappé d'incapacité est en réalité un acte d'annulation du résultat d'une élection et du processus démocratique", selon la section explicative du projet de loi. Un autre projet de loi que les ministres approuveront probablement dimanche est la peine de mort pour les terroristes, proposé par le député Otzma Yehudit Limor Son Har-Melech. Selon le projet de loi, quelqu'un qui « intentionnellement ou par indifférence cause la mort d'un citoyen israélien, lorsque l'acte est commis dans un motif raciste ou haineux envers un certain public… et dans le but de nuire à l'État d'Israël et à la renaissance du peuple juif dans sa patrie », risque la peine de mort, et cette seule peine. De plus, si un tel crime est commis en Judée-Samarie, cette peine s'appliquera devant les tribunaux militaires même si la décision n'est pas unanime - et la peine ne pourra pas être allégée après avoir été finalisée devant un tribunal régional. "Le but de cette loi est de couper la terreur à sa source et de créer une forte dissuasion. Plus [n'y aura-t-il] de prisons" tout compris ". Plus de liberté pour les terroristes après la moitié de leur peine de prison", selon section explicative des lois. La loi ne précise pas quelle méthode serait utilisée pour exécuter la peine capitale. Gabriel Attal

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